20120112

3479 Je sautai comme un impala

Dans ces jours
Dans que la pluie
Et ton absence
Ils me firent otage
En contumace.

Le désespoir vint
À mordiller
Le tapis
De ma chambre.

Sans dormir,
Comme gazelle blessée
En éternelle veille
En perpétuelle insomnie
Avec ma pupille vaincue
Presque un asile d'aliénés.

Je restai paissant
Herbes amères
Dans les savanes
De la négligence
Sans toi.

Aux conséquences
De ta distance
Je me cachais
À l'ombre
De la douleur.

Et quand tu arrivas,
Quand tu arrivas
Je sautai comme un impala
D'ici pour là-bas
Et de là-bas à l'éther,
Et ce fut le matin
Et l'après-midi
Le premier jour
Et je vis qu'il était bon.

Sans rémission
Je deviens dépendant
À ta constante
Mordre de lèvres
Au permanent
Lécher de chairs
Au continu
Frôler de langues.

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