20110808

3286 Comme alouette en fuite que contre un mur il se brise

Quand je crois que je suis
Sortant
Du labyrinthe
Où je me trouve
Il apparaît ton image
Dans les cieux
Comme un Icare
Dans le firmament
Et ma planète
S'installe en rétrograde.

Mon esprit qu'il était
Clarifiant ses tributs
Il se roule dans une confusion
Comment dans les temps de Babel.

Mon cœur, merde !, se freine
Comme alouette en fuite
Que contre un mur,
Il se brise.

Ces après-midi de printemps
Quand le soleil incline
Ses rayons
Et ma perception se tord
Parmi les souvenirs
Que tu inséras
Comme petites œuf de guêpes
En la chair, percé
Dans le profond
De mes os.

Maintenant ce désespoir,
Cette véhémence,
Ardeur, exaltation, frénésie
Par t'embrasser.
Je voudrais saisir l'univers
Qu'il entoure ton individualité
Et mes bras,
Mes bras sont ailes tombé.

Mon cœur, merde !, se freine
Comme alouette en fuite
Que contre un mur,
Il se brise.

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