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20240417

5725 Le plaisir

Quand je pense au plaisir
Comme les dieux, 
Je me souviens que tu étends 
Le domaine de ton être 
Sur mon être 
Lorsque tu charges 
Avec ta peau tendre 
La surface usée 
De mes ambres. 
Tu graves sur le métal 
De mes sens 
Comme dans l’orfèvrerie, 
Tu fais fondre ton nectar, 
Ton hydromel, 
Ton ambroisie 
Et tu me forges 
Une armure d'argent 
Pour couvrir la désolation 
Qui habite comme 
Un mauvais locataire 
Dans mon cœur.

Les fondations 
De notre connexion 
Sont comme les murs 
De la Nouvelle Jérusalem.

J'ai vu dans tes yeux l'union 
De nos âmes 
Comme la fusion harmonieuse 
Entre la mousse et la pierre. 
J'ai inhalé ton essence 
Lorsque nos corps 
S'entrelaçaient 
Comme la parfaite symbiose 
Entre le mur et le lierre. 
Je percevais les chatouilles 
Dans mon plexus solaire 
Comme une douce danse 
Entre le vent et l'herbe.

J'avoue la jouie 
De toucher ton étreinte 
Et de regarder le bonheur 
Dans mon miroir et de te délecter 
De l'indulgence du délice. 
Dans ce moment insensé, 
Mon cœur est fait 
De talc stellaire 
Quand tu es 
Un bison d'Amérique 
Qui frôle le plaisir 
Sur mon corps.

20240416

5715 Les jours de l’électricité

Nous n’avions pas encore inventé 
Les jours de l’électricité. 
J'ai revisité la rencontre 
De ton corps et de mon corps 
Sur le divan de la mer.

C'était comme restituer un rêve, 
Tisser des couleurs vibrantes, 
Lancer des rubans décoratifs en l’air, 
Tresser des guirlandes, 
Flotter dans une danse avec le vent, 
En libérant des pétales parfumés.

Des vagues bleues, 
Des nuages blancs, 
Une brise fraîche 
Et la lumière du soleil peignant 
Les ailes des nuées.

Et quand mon cœur éprouvait 
L'éclair de ton sourire, 
Quand la décharge tonitruante 
De ta voix arrivait
En traversant le tympan
De mes ouïes, 
J'ai su que mon destin 
Arrivait à un point
D’inflexion, 
Comme dans la genèse 
Ou dans l'explosion 
Du big bang.

20240415

5712 Je pense tellement à toi

Je passe beaucoup de temps 
Dans le jardin, 
Car il y a tes étonnantes 
Plantes succulentes, 
Ouvertes comme des roses, 
Avec leurs queues grandes ouvertes, 
Les moineaux 
Qui secouent les brindilles 
Me rappellent le balancement 
Entre tes bras, 
Mon tentacule vorace 
Et l'auréole de ta poitrine, 
Comme une huppe éthérée, 
Moctezuma dans ses rêves, 
Irisé, perpétuel 
Sur la toile du temps.

Je pense tellement à toi.

20240410

5704 Métamorphose des chagrins

Ce que j'espère, c'est que tu pourras 
M'offrir un peu de calme, 
Même si ce n'est cette 
Que se trouve 
Dans l'œil du cyclone.

Qu'aujourd'hui je me sens vulnérable 
Comme une argile malléable 
Entre les mains du potier, 
Je suis un arbre secoué 
Par la fureur de l'ouragan, 
Je me retrouve plongé 
Dans le feu d'une bataille.

Dans la situation 
Où les vents turbulents 
Font danser les rideaux 
Du théâtre de ma vie 
Et ces larmes sont 
Comme les soufflets qui attisent 
Le feu intérieur 
D'un four perpétuel 
Où mon psyqué et mon soma 
Sont des braises qui s'usent.

J'expérimente
Cette période cruciale 
Où les rafales se déchaînent, 
Où les vagues s'agitent 
Et la mer monte, 
Où les chagrins se transforment 
De leur état de larve 
En chrysalide enchaînée.

20240407

5697 Les fleurs sauvages ont refleuri

Les fleurs sauvages 
Ont refleuri 
Et j'attends toujours 
La consubstantiation 
De ta tendresse en moi.

Ainsi mes jours 
Passèrent, 
Les planètes 
Continuèrent leur danse, 
La queue de la comète 
Traversa à nouveau le ciel 
Et les constellations 
d'Andromède et d'Orion 
Furent à nouveau aperçues 
Depuis le même 
Point d'observation.

Les printemps fleuris 
Et les étés caniculaires passèrent, 
Les feuilles interminables 
Tombèrent en automne 
Et les hivers apportèrent 
Leur froid désolant.

Mon espoir en ta promesse 
Est resté frais 
Malgré le temps 
Et la douleur, 
Mais la vie continue 
Et le désir de mes yeux 
Matures ne peut plus 
Supporter un autre jour 
Sans ton amour.

Depuis si longtemps, j'ai eu envie 
De me libérer de la solitude, 
De sourire à nouveau 
Et de sentir à nouveau 
Dans ma poitrine le tambour 
Qui bat comme le battement 
D'ailes d'un moineau.

5691 Chauves-souris de l'ordre du malheur

Avec ta perfidie, 
Tu m'as mordu le cœur 
Et ma vie s'est infectée ; 
Tu avais ressenti du plaisir 
Avec la libération de tes toxines, 
Et mon illusion 
M'a été gravement blessée.

J'étais une forêt fermée tandis que toi, 
Chacal traître, 
Aux crocs de douleur ; 
J'étais un parc desséché et toi, 
Chat indifférent, 
Tu m'as gratté le cœur ; 
Moi, désert en calme, et toi, 
Serpent venimeux mordant, 
Dans un jardin faussement décoré, 
Tu étais une araignée trompeuse 
Qui enchevêtrait ma raison.

Ce que je pensais être une source d'amour, 
De la cage de ta poitrine 
Sont sortis des renards de la trahison, 
Des lynx de la tromperie, 
Des coyotes du chagrin, 
Des singes du déception, 
Des piranhas qui grignotent, 
Infectant de mélancolie ; 
Chauves-souris de l'ordre du malheur, 
Porteuses d'un sombre désespoir.

5684 Acrobate du désespoir

Dans cette intrigue complexe 
Du cosmos, 
Nous connaissons 
La farce qui plane 
Sur ma raison 
Si l'on quitte l'orbite 
De ma passion, 
Brouillant le firmament 
De ma conscience. 
Je ne connaîtrai jamais 
Le chemin qui mène au bonheur, 
Comme si une éclipse solaire 
Recouvrait le petit monde 
En forme de cœur 
Qui tourne frénétiquement 
Dans ma poitrine, 
Laissant un vide 
A sa place.

Je prédis qu'après 
Ton tremblement, 
Je n'aurai plus la force 
De restaurer 
Mes émotions naufragées. 
Ma tristesse grandira 
Comme une vigne parasite 
Qui fleurit 
Dans les sables mouvants 
De ma déception. 
Mes pensées se perdent 
Derrière la brume opaque 
De l'incertitude, 
Comme un acrobate 
Sans terre sous les pieds, 
Défiant la gravité 
Qui m'aspire 
Dans les abîmes 
Du désespoir.

20240402

5677 Tu me fais lancer le gémis

Tu me fais lancer le gémis 
Et une nouvelle supernova 
Emerge dans ma bouche,
Tu es le vent qui m'agite 
Et dans ma poitrine tu réveilles 
La danse des feuilles,
Tu me fais réciter 
Une douce mélodie 
Qui allume des flammes 
Dans mon cœur.

L'ambroisie de ton corps 
Transforme mon silence 
En un concert de passion,
Comme une rivière débordante, 
Tu me traînes en me portant
Sur des ponts d'illusion.

En étant avec toi à l'intérieur, 
Toute une constellation 
D'amour émerge,
Et avec toi je suis, 
Un oiseau qui s'envole 
Vers le bleu infini,
A tes côtés je lâche 
Le soupir qui m'emmène 
Au septième ciel.

20240401

5667 Ton mépris

Ton mépris 
Pour les petites fleurs 
De mon jardin 
Est aussi inébranlable 
Comment le diamant 
Sur l'échelle de Mohs.

C'est la comparaison 
D'un coup de vent 
De catégorie cinq 
De la série Beaufort, 
Un rasoir polaire 
Qui divise en deux 
La chaleur de mon cœur.

C'est comme de la lave brûlante, 
Des pyroclastes et des lapillis, 
Du magma piquant et du lahar; 
Un Viking impitoyable 
Débarquant 
Sur les rives 
Paisibles de ma mer.

Il navigue contre mon bonheur, 
Enveloppant d'un froid glacial 
Les plus hauts sommets 
De mes illusions.

C'est un séisme qui ébranle 
Les fondements de mon être 
Avec l'intensité maximale 
De Richter, 
Un gouffre sans fond 
Aussi sombre et abyssal 
Que l'océan le plus profond 
De la fosse des Mariannes.

C'est une éclipse totale, 
Qui recouvre de son ombre, 
Son pénombre et antombre,
Toute trace de lumière 
Dans l'espace en moi.

20240327

5658 La maison sans toi

Tu me manques beaucoup.
Ma maison est une coquille 
Au mobilier ridicule 
Dans laquelle la paix ne s’installe pas.
L'algorithme de tes pas 
Se fracture de la cuisine 
A la chambre et vice versa.
Un vide cosmique se crée 
Et résonne dans mes os.
Il y a des feuilles fanées dans mon cœur, 
Conséquence directe 
De l’absence de ta voix.
J'aspire à ce que l'écho 
De ton rire résonne, 
Remplissant chaque pièce.
Le silence est devenu 
Un locataire indésirable, 
Evaporant mon calme 
Comme la rosée au soleil du matin.
Je dessine une carte de ton absence 
Dans chaque coin de ma maison.
J'essaie de déceler l'éclat 
De ta présence dans les recoins 
De mes souvenirs.
Un labyrinthe de nostalgie 
Et d’envie se forme dans moi.
Ces murs contre lesquels je m'écrase 
A la recherche de ton odeur 
Sont les témoins silencieux 
De mon manque d'harmonie.
Mes pensées se fanent 
Comme des fleurs sans eau.
Le silence est voracement nourri 
Par des souvenirs amers qui s'entremêlent 
A mes murmures solitaires.

5654 Cadavre oublié dans les terres arides

Ce désir 
Restera insatisfait, 
Comme un cadavre oublié 
Dans les terres arides, 
Comme le caméléonesque œil 
D'un mannequin, 
Cherchant toujours sans trouver, 
Une matrice stérile 
Dont on ne connaît pas la finale.
Ce sera une étoile scintillante 
Dans l'univers, 
Du sable dispersé dans le désert, 
Des vagues agitées dans la mer, 
Des bulles en expansion dans l'air, 
Des fragiles flocons de neige, 
Des atomes volatils dans le cosmos, 
Le mouvement constant 
Des eaux océaniques, 
Un tas de feuilles dans l'Amazonie, 
Les cellules du corps humain 
Et les variations infinies 
De la musique. 
Continuera dans son expansion 
La séquence de nombres 
De Fibonacci, 
Elle se projettera dans les fractales 
Et l'art combinatoire 
Des mots 
Et surtout elle perdurera 
Comme mon amour pour toi.


5649 Un écho dans la mer

La mer s'étend 
Comme une table rase blanche 
Et ce soir la pleine lune 
Apparaît dans sa splendeur. 
Cependant, en moi, 
Un chagrin me gratte. 
Je t'ai appelé à travers les déserts, 
Les montagnes, les rivières, 
Les lacs, les forêts, 
Les vallées et les îles, 
Mais l'écho de ta voix 
N'a pas encore caressé 
La spiral de mon oreille.

Mon appel, 
Tel un boomerang, 
Ne perçoit que le retour 
De mes propres murmures. 
Je ne veux pas que la tristesse 
Se glisse comme un brouillard 
Dans l'équilibre 
De mes nerfs.
Ma mer est comme une toile 
De papier attendant 
D’être écrite 
Par ton regard serein 
De pleine lune.


20240324

5643 En tranquant l'odeur de ton absence

À travers les limites désertes 
De ma demeure sans porte, 
Je trace ton essence féline 
Parmi les ombres. 
J'invoque ta grâce divine, 
J'aspire au retour 
De ton odeur de panthère, 
Quand le désir 
Se rallume. 
Derrière les contours 
De ma maison, 
Je poursuis ton parfum 
Tel un marin assoiffé 
De ton arôme. 
J'explore les replis 
De mon être, 
Là où se cache 
Ton essence, 
Tel un chien errant 
Sur les traces de l'Eden.

20240323

5635 Ta morsure au printemps

Ton serpent blanc 
Au doux venin 
Mord lentement 
Mes équinoxes, 
Et grâce à lui, 
Le printemps s'éveille 
Dans mon corps. 

Le baume de tes baisers 
Apaise les angoisses 
Prématurées qui assaillent 
Mon regard autrefois serein. 

Mords-moi à la lenteur 
De chacun des couchers de soleil, 
Que ta potion pénètre 
L'armure de mon épiderme ; 
Puisses-toi baigner avec tes soleils
Et éclairer avec vos rayons 
Mes myélines hibernantes ; 
Qu'elle inonde chaque cellule, 
Pour que le poids que je porte 
Dans ma poitrine se dissipe, 
Vidant le coffre angoissant 
De tous mes maudits chagrins.

20240322

5630 Avec ton immersion passionnée

En lançant une bouffée 
De désir, 
Ton bathyscaphe d’envie 
A plongé 
Au-delà de ma ligne 
De cessez-le-feu, 
Explorant sans permission 
Mes mille océans.

Avec l'intensité 
De tes vagues perpétuelles, 
Tu es arrivé dans ton sous-marin 
De tentations, 
Avec la décision 
D'animer la sensualité 
De mes sens. 
Et comme un éclair, 
Une flamme sous-marine 
M'a transpercé, 
J'ai senti le fouet retentissant, 
L'éclair vivifiant 
De ton irrésistible rêverie.

Tu t'es arrêté pour sonder 
Mes abîmes, 
En dessinant des cartes
De souvenirs profonds. 
Tu m'as plongé 
Dans le naufrage du contrôle, 
Dans tes eaux turbulentes, 
Me faisant marcher 
Sur la corde raide 
De l'appétit, guidé par ta voix.

Avec ton immersion passionnée, 
Ton abandon total, 
Tu as fait tomber mes barrières 
Enflammées entre désir 
Et retenue. 
J'ai été enveloppé 
Par ton ouragan du futur, 
Et dans ton courant ardent, 
Mon regard a été happé 
Par les rivières de lave 
Qui s'écoulent sous le calme 
Apparent de ma peau.

20240317

5625 Tentacules brûlants

Avec ses longs 
Tentacules 
Qui s'étendent 
Jusqu'à l'endroit de mon illusion, 
Une anémone de mer 
Piquante 
M'a abrasé le cœur.

L'impact prolongé 
De ton mépris 
A atteint la cible 
Profonde et changeante 
Où je chéris 
Le symbole 
De mon émotion.

5616 L'échelle de l'amertume

Fruit mûr, 
A la peau douce 
Et au cœur amer.

Parmi les mille sourires 
Avec lesquels tu t'es présentée, 
Chacun était une oasis 
De solitude, 
Me laissant assoiffée 
De la fraîcheur de l'amour véritable.

Mordre à ton hameçon était une tromperie. 
Ton appât s'est évanoui 
Dans le palais de mon âme, 
Comme le murmure du rêve éphémère 
D'un amant.

Cachée dans chaque caresse 
Et chaque baiser, 
Comme un nectar enivrant, 
Tu portais camouflée
Une amertume addictive. 

Je rêvais que ton âme soit douce.

Ainsi, captivant mes sens, 
Mon être s'est empêtré 
Dans la toile de ton charme.

Comme on saisit 
Un charbon ardent, 
Je m'accrochais à l'espoir 
Que tu dissiperais 
L'impuissance qui m'habitait.

A chaque expiration que je prenais, 
Par désespoir, tu élargissais 
L'échelle de l'amertume 
Dans le jardin de mon cœur.

20240314

5609 Au-dessus du sommet de la jalousie

Maintenant, mon désir est 
Que tu perces 
Les mystères 
Qui me lient 
A tes lèvres, 
Afin que je puisse repartir 
De ton côté renouvelé.

Par un lien sans amour, 
Tu as attaché mon cœur 
Au côté gauche 
De ta passion.

Pendant que je me morfondais 
Dans la solitude, 
Tu as continué 
Sur ton nuage, 
Au-dessus 
Du sommet de la jalousie, 
En ignorant 
Que j'avais besoin 
De répandre ma lumière intérieure, 
Tout comme la luciole 
Qui éclaire les ténèbres 
Qui nous enveloppent.

5604 Vers le point de non-retour

Avec l'excuse de savoir 
Comment tu vas, 
Je veux qu'au murmure de ma voix 
Dans le pavillon de tes oreilles 
Tu baisses les écluses 
Et laisse entrer les phonèmes 
Qui surgissent de mon cœur 
Pour qu'ils s'enroulent 
Comme un colimaçon 
Au cœur de ton raison. 

Là, au coin de tes sens, 
Que le murmure de mes trilles 
Soit une rivière prodigieuse 
Qui descend jusqu'à tes tympans. 

J'envi que ma clameur soit le bateau 
Qui se déplace calmement 
Sur la surface calme 
Du lac tranquille de tes pensées. 

Convainque-toi de me rencontrer 
Avec mes mots 
Comme une douce pluie sur la prairie, 
Comme des oiseaux fondants 
Pour broder des vagues sur la marée. 

Que tu comprends une fois pour toutes 
Qu'en ton absence, mon nid 
Devient chaos, 
Labyrinthe de désordre 
Dont je ne trouve aucune sortie, 
Et je plonge irrémédiablement 
Vers le point de non-retour 
Au pays de la tristesse.

20240310

5597 Tsunami d'amertume

Ce matin, 
Mon cœur est 
Comme un lac calme 
Sur le point de déclencher 
Une secousse volcanique.

Je suis frénésie, tumulte, agitation.

Je suis ferveur, mouvement, passion.

Je suis inquiétude, raz-de-marée, excitation.

Je suis ardeur, tremblement, exaltation.

Le souvenir de ton amour 
Efferves dans ma poitrine, 
Libérant des émotions 
Du plus profond 
De mon intérieur.

Au long de ma colonne vertébrale, 
L'écho de la nostalgie monte 
Que le nôtre est terminé.

Le désir apporte avec lui 
Une clé pour le début 
De ma liquéfaction.

Mon univers onirique vacille. 
Un naissant tsunami d'amertume 
Se prépare et tremble en moi.