Moi, je n’aurais pas du temps.
Bien que me programme
Avec sophistiqués
Engins
D'horlogerie suisse,
Je n’aurais pas du temps
Pour oublier
Le fabuleux arc de tes sourcils,
Ma nocturne caresse
Glissant sur ta poitrine,
Ton sourire
Comme coffre de perles.
Réellement je soupçonne que non,
Je n’aurais pas du temps.
Il aurait d'abord
Que commencer à faire
Émerger
Le titanique iceberg
D'illusion,
Cette masse gigantesque
De mémoires,
Que je porte dedans, là-bas
En le fond,
Dans l'abîme profond,
Cette appelée région abyssale
De mes halètements,
D'où vivent
Étourdi
Poissons sans yeux,
Où ils se nichent
Mémoires qu'ils émettent
Sa propre lumière.
Et une fois
Dans la surface
Laisser aérés
Les mimes
Un à la fois,
Comment si soit répandus
Dans la voie lactée,
Phosphorescentes étoiles
Dans la plage,
Lumineuse constellation
De supernovas,
Sable infini de la mer.
Moi, je n’aurais pas du temps.
Je sais déjà que je n’aurais pas
Du temps.
Je n’aurais pas du temps,
Bien que je régisse mes pas
Selon les coordonnées
Du mécanisme
De l'illusion,
Avant il arrivera
La fin de ma propre fin
Sans m'oublier
Du fabuleux arc de tes sourcils,
De ma nocturne caresse
Glissant sur ta poitrine,
De ton sourire
Comme coffre de perles.
No hay comentarios.:
Publicar un comentario