20030731

2453 Comme si était des chevaux arabes

Je ne veux pas
Que Sathya Sai Baba matérialise
Objets qui atténuent
Mon utopique incrédulité,
Non plus je veux que le Messie
Retour invaincu et victorieux
Dans son nimbus plein de gloire
Et son bras possédé de majesté.
Ce que je veux est que tes caresses
Montent pour mes joues
Comme si était des chevaux arabes.
Je veux
Que ton mains et lèvres galopent
Les coins les plus secrets
De mon être.
Chaque fois
Que dans la surface de mon corps
Chutes une goutte de temps
Je sens que son onde expansive
Il me étiole, il plie moi.
Je me sens comme Hiroshima
Le cinq d’août du quarante cinq,
Je me sens comme Cité de Mexico
En septembre du quatre-vingts cinq.
Aïe, aïe, aïe,
Comme a été laissé seul
La ville populeuse,
Je veux
Que votre galop des mains
Mes joues
Comme si était des chevaux arabes
Je veux
Que tes mains et lèvres galopent
Les coins les plus secrets
De mon existence.

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